De la Sturmgeschütz-Abteilung 667 - Russie Août 1943
Conçu par Ferdinand Porsche
avant le début du conflit, le Kübelwagen possède une carrosserie
ouverte simplifiée montée sur le châssis et dotée des éléments
mécaniques de la voiture civile appelée alors « KdF-Wagen (de) », devenue plus tard la Coccinelle. Pour améliorer ses capacités tout-terrain,
des réducteurs ont été installés au niveau des roues, augmentant la
garde au sol et le couple de traction. La voiture est également équipée
d'un différentiel de la société ZF (Zeppelin Fabrik) à Friedrichshafen,
autobloquant à galets pour augmenter les capacités de franchissement en
terrain glissant.
La Sturmgeschütz-Abteilung 667 est une unité autonome allemande de canons d’assaut de la Seconde Guerre mondiale qui combat en Europe. Elle dépend de l’artillerie d’assaut (Sturmartillerie).
Elle est constituée à Jüterborg en Allemagne le 24 juin 1942 à partir de la Sturmartillerie-Batterie 667.
Fin juillet 1942, elle rejoint l’URSS au sein de la Heeresgruppe Mitte dans le secteur de Rjev. Elle continue de combattre dans le secteur central du Front de l’Est tout au long de 1943. Le 14 février 1944, l’unité est renommée Sturmgeschütz-Brigade 667.
Le 10 juin 1944, elle devient Heeres-Sturmartillerie-Brigade 667 juste avant de recevoir le choc de l’opération Bagration durant laquelle elle est presque totalement détruite. Elle est retirée du front en août 1944 et rejoint l’Allemagne pour être remise sur pied.
Elle rejoint ensuite l’Ouest et se positionne en Hollande.
Elle participe ensuite à l’opération Wacht am Rhein / Herbstnebel dans les Ardennes au sein de la 6. (SS-)Panzer-Armee. Elle termine la guerre en Allemagne.
Par sa légèreté et son différentiel autobloquant, la VW 82 4x2
(quatre roues dont deux motrices) s'est souvent montrée meilleure en
franchissement que les « Jeep » MB ou GPW
4 x 4, beaucoup plus lourdes et sans différentiels verrouillables qui
la ramènent aux performances d'une 4 x 2 lorsque deux roues patinent
d'un même côté. Certains officiers allemands lui préféraient toutefois
les Jeep qu'ils capturaient à l'ennemi, la trouvant, selon l'historien Antony Beevor, « bien supérieure ».
Conçu comme véhicule de transport de troupes, le Kübelwagen était
agile, fiable et facile à produire. L'armée allemande en utilisa 55 000 exemplaires durant la Seconde Guerre mondiale.
Version civile tardive
En
1968, Volkswagen lança la VW type 181, assez semblable au Kubelwagen
visuellement par ses lignes extérieures, mais sans aucune pièce commune
avec le véhicule militaire de 1940. Avec la mode de l'écologie et le
mouvement hippie, étaient apparus aux États-Unis divers véhicules
récréatifs, comme le Meyers Dune Buggy (kit artisanal sur un châssis raccourci de Coccinelle), et il existait une demande pour des voitures « de plage » décapotables et ayant certaines capacités en tout-terrain.
Par ailleurs, il existait dans le cadre de l'OTAN un projet de Jeep européenne légère.
Cela devait conduire Citroën à produire la Méhari (sur base de 2 CV), Renault à lancer la Rodéo et Austin/Leyland la Mini Moke.
Tous ces véhicules n'étaient pas des quatre roues motrices (hors
versions spéciales comme la Rodéo SINPAR ou la Méhari 4 x4), mais
avaient certaines capacités de franchissement sur mauvais chemins.
La VW type 181 baptisée « the thing » (la chose) aux États-Unis, « Safari » au Mexique et « Trekker »
en Grande-Bretagne avait, comme le Kübelwagen original, des essieux
surélevés par un système d'engrenages réducteurs disposés sur les arbres
de transmission, qui augmentaient la garde au sol.
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