samedi 12 janvier 2019

La Schwimmwagen -- Type 166

La Schwimmwagen fut développé par le professeur Ferdinand Porsche pour l’armée allemande en 1940-1941. Pendant la période nazi, beaucoup d’industries travaillaient pour l’effort de guerre. Porsche ne fut pas different. Au contraire, il développa même des chars pour l’armée.






Ce véhicule, appelé type 128 pendant la phase de développement, fut nommé type 166 dans sa version définitive. Il fut plus connu sur la définition de Schwimmwagen, voiture nageant.











Le véhicule nageant fut développé à partir du modèle bien diffusé type 82, la fameuse Kübelwagen, avec la quelle il partage pas mal de pièces et un héritage commune. Tous les deux furent en fait produit à partir de la KdF-Wagen (Kraft durch Freude, la force par la joie), la très connue coccinelle. Celle ci était aussi crée par Ferdinand Porsche, avant la guerre.



Après la construction des prototypes modèle 128, Porsche délivra les modèles de présérie du VW166. Cels ci peuvent être reconnu par les numéros de série 0166/001 à 0166/125, et furent construits à Stuttgart. 




La première version de la Schwimmwagen, le type 128, de la quelle existent aujourd’hui que très peu d’exemplaires, été plus longue et plus large. Elle avait aussi des autres différences, surtout au niveau de la carrosserie, mais elle avait le même moteur 25 CV. La Schwimmwagen avait une propulsion 2 et 4 roues, une marche réduite et une hélice à trois pales pour nager.
Le véhicule fut produit en série chez Volkswagen, à Stadt des KdF-Wagens (aujourd’hui Wolfsburg). Plus de 14’200 furent construit entre 1942 et 1944. Pendant les dernières mois de la guerre, on n’était pas en mesure de continuer la production, parce que la fabrique était endommage par les bombardements alliés. En plus, la production de cette engine était plutôt complique, et nécessité de beaucoup de matériel et de travaille, ce qui représentait un grand problème à ce point du conflit.






Apparemment la vie de ces véhicules était estimé en seulement 3 à 6 semaines ! Pas de surprise donc, si 70 ans plus tard ainsi peu on survécu. La Schwimmwagen était peint initialement Panzergrau (grise), plus tard Einheitsfarbe (beige). Souvent elles n’était pas armé, bien que parfois elles montaient une mitrailleuse (MG34 ou MG42) dans la partie antérieure droite.

T-34/85 à Berlin - Avril 1945


Descendant des chars rapides « BT », le T-34 est un char de combat moyen entré en service en 1940 au sein de l'Armée rouge. Il constituait à l'époque un remarquable équilibre entre les trois composantes fondamentales qui caractérisent la qualité d'un blindé : la puissance de feu, la protection et la mobilité. Cette réussite en a fait l'un des atouts de l'Union soviétique face à l'invasion de la Wehrmacht. 




Présent en faible nombre sur le Front de l'Est lors de l'Opération Barbarossa en 1941, le blindé a souffert du manque d'entraînement des équipages et de l'inexpérience de l'encadrement de l'Armée rouge affaiblie par les Grandes Purges staliniennes. Le T-34 et le colossal KV-1 ont contribué à ralentir l'avancée nazie pour permettre l'organisation de la défense et le déplacement des usines et de leurs ouvriers par millions vers l'Oural. Une fois le front stabilisé à l'hiver 1941, le T-34 participe aux contre-offensives géantes lancées notamment par le général Gueorgui Joukov, lors des batailles de Moscou et de Stalingrad. Bien que dépassé par les meilleurs blindés nazis dès la fin 1942, le T-34 a été continuellement amélioré pour rattraper son retard. La bataille de Koursk sera un électrochoc tendant à l'amélioration de l'arme blindée soviétique. L'amélioration la plus importante et la plus réussie eu lieu fin 1943 avec la production du T-34-85. 










Le T-34-85 a été le fer de lance de l'Armée rouge dès l'opération Bagration au cours de l'été 1944 jusqu'à la bataille de Berlin puis, après la chute du IIIe Reich, face aux forces japonaises lors de l'offensive de Mandchourie, en . Réussite de l'économie planifiée communiste, le T-34 va rester en production de 1940 à 1958, avec un total d'unités produites estimé à 84 070 exemplaires, ce qui en fait le second char le plus produit de tous les temps, juste derrière ses successeurs, les T-54 et T-55








Char légendaire, le T-34 est considéré pour beaucoup comme le meilleur blindé des forces alliées et l'un des meilleurs chars de la Seconde Guerre mondiale. Certains généraux allemands, dont Ewald von Kleist et Heinz Guderian (spécialiste de la Blitzkrieg), reconnaissaient la supériorité du T-34 face aux panzers. Le premier disait que le T-34 était « le meilleur char du monde ». Par sa grande fiabilité et son équilibre entre les trois qualités fondamentales d'un blindé — la mobilité, la protection, la puissance de feu — le T-34 est le premier char de combat principal produit en masse.
Le rôle essentiel qu'il a tenu sur le Front de l'Est au cours de la Seconde Guerre mondiale fait du char T-34 l'un des symboles de la victoire contre le nazisme.
Sa capacité d'évolution alliée à une facilité de construction et d'entretien lui permirent d’être disponible en très grand nombre et lui assurèrent une longévité exceptionnelle. 27 pays l'utilisent encore en 1996. 








Le T-34-85 a été le fer de lance de l'Opération Bagration, opération en profondeur par excellence, à l'été 1944 puis de toutes les grandes offensives de l'Armée rouge jusqu'à la bataille de Berlin. Excellent à la manœuvre, sa grande polyvalence donna l'avantage à l'Armée rouge et permit d'exploiter dans la profondeur les dispositifs défensifs de la Wehrmacht au cours de l'année 1944, en Ukraine et en Biélorussie, puis en 1945 à travers la Pologne, lors de l'Offensive Vistule-Oder jusqu'à Berlin.
Par la suite, 670 T-34-85 constituèrent le bélier qui enfonça l'armée impériale japonaise en Mandchourie, au mois d'août 1945.