samedi 27 avril 2019

Panzerkampfwagen 38(t) _ PzKpfw 38(t) Ausf. A-D



Le Panzerkampfwagen 38(t) (ce qui signifiait : « véhicule de combat blindé, modèle 1938 ») était le nom donné par les Allemands à un char d'assaut tchécoslovaque fabriqué dans les usines ČKD qu'ils avaient mis au service de leur industrie de guerre durant l'année 1939 avant l'éclatement du conflit. Le nom que lui donnait l'armée tchécoslovaque était LT vz. 38 (Lehky Tank vzor 38). 










Ce véhicule de combat blindé fut conçu par les Tchécoslovaques à partir de 1935. Il a eu du succès à l'exportation, avec 50 chars exportés vers l'Iran, 24 vers la Suisse et autant vers le Pérou. L'armée tchécoslovaque en commande 150, mais ceux-ci ne sont pas entrés en service avant l'occupation du pays par l'Allemagne en 1939. Les occupants allemands ont ordonné la poursuite de la production entre 1938 et 1942. Au total, lorsque la production cessa en juin 1942, 1 411 Panzerkampfwagen 38(t) (modèles A à G) avaient été fabriqués. 

Le Panzerkampfwagen 38(t) était très estimé des équipages de blindés allemands en raison de son excellente conception et de la résistance de sa transmission. Alors que la plupart des blindés allemands bénéficiaient du travail d'ingénieurs allemands hautement qualifiés, ils avaient tendance à subir les conséquences d'une conception trop complexe :
  • un nombre supérieur de pièces à assembler, engendrant des temps de production plus longs ;
  • un plus grand nombre de pièces susceptibles de s'user et de tomber en panne, rendant les réparations et l'organisation des ateliers de réparation plus difficiles.
Au contraire, le Panzerkampfwagen 38(t) était simple de conception, facile à produire, fiable, et capable de supporter un accroissement de l'épaisseur du blindage ainsi que de la puissance de l'armement. 

De plus, en 1939 l'armée allemande comptait surtout des Panzer I et II, trop légers par rapport aux Panzer 38(t) et Panzer III.

La production des Panzer 38 (t) a continué jusqu'en 1942, mais son canon était trop peu puissant pour percer les blindages de la fin de la guerre. Le châssis restait intéressant, donc les derniers modèles ont été produits sans tourelle afin d'y monter une autre arme. Plusieurs modèles de canons d'assaut, de chasseurs de chars ou de véhicules antiaériens ont été produits à partir de ce châssis. La transformation de Panzer 38(t) déjà existants en ces véhicules a libéré 351 tourelles, qui ont par la suite été employées dans des fortifications fixes. Une version suédoise, le Sav m/43, a été employée en Suède jusqu'en 1970. (source Wikipédia)

Caractéristiques générales
Équipage 4
Longueur 4,546 m
Largeur 2,133 m
Hauteur 2,311 m
Masse au combat 9,7 tonnes
Blindage (épaisseur/inclinaison)
Blindage 10 à 25 mm pour les premiers modèles, 50 mm à partir du modèle E
Armement
Armement principal Canon Škoda A7 de 37,2 mm (90 coups)
Armement secondaire 2 MG 34 (4 200 coups)
Mobilité
Moteur Moteur à essence Praga EPA à six cylindres alignés
Puissance 150 ch (110 kW)
Suspension Ressort à lames
Vitesse sur route 42 km/h sur route
Puissance massique 15,46 ch/tonne
Autonomie 200 km

La 7e division blindée (allemand : 7. Panzer-Division) est une division blindée de la Wehrmacht durant la Seconde Guerre mondiale. Elle existe d'abord en tant que 2e division légère (allemand : 2. Leichte-Division) créée le 10 novembre 1938





À l'automne 1939, après avoir participé à la campagne de Pologne, elle est transformée en division blindée et prend part à la campagne de l'Ouest où, sous le commandement d'Erwin Rommel, elle gagne le surnom de « division fantôme » (allemand : Gespensterdivision). Elle est engagée dans l'invasion de l'Union Soviétique puis retourne en France à l'été 1942 et participe ainsi à l'occupation de la zone libre en novembre, avant de retourner, définitivement, sur le front de l'Est.


La 2. Leichte-Division (2e division légère) est créée le 10 novembre 1938 à Gera. En septembre 1939, elle participe à l'invasion de la Pologne. En raison des lacunes que la campagne a révélées dans l'organisation des divisions légères, qui font alors partie de la cavalerie, elle est réorganisée en division blindée. Le 18 octobre 1939, elle est renommée 7. Panzer-Division et Erwin Rommel en prend la tête en février 1940.
La division doit alors prendre part à l'offensive à l'ouest (cas Jaune) au sein du 15e corps d'armée (motorisé) lequel, progressant en avant de la 4e armée, doit gagner la Meuse au niveau de Dinant. Le 15e corps comprend une deuxième division, la 5e Panzerdivision. 


Menée tambour battant, la campagne de France est bouclée en 6 semaines et met en évidence les talents de commandement de Rommel.
Chronologie de la 7e Panzerdivision en Belgique et en France
  • 12 mai 1940 - La 7e Panzerdivision atteint Dinant
  • 13 mai 1940 - Franchit la Meuse après de violents combats
  • 15 mai 1940 - Atteint Philippeville et continue vers l'ouest dépassant Avesnes et Le Cateau après les combats contre la 4e division d'infanterie nord-africaine du général Sancelme.
  • 21 mai 1940 - Arrive à Arras où elle subit une contre-attaque de 2 régiments de chars britanniques qui sera arrêtée par les canons « tueurs de chars » Flak 88.
  • 5 juin 1940 - La 7e Division Panzer est positionnée près d'Abbeville.
  • 8 juin 1940 - Atteint la banlieue de Rouen.
  • 10 juin 1940 - La 7e Panzer atteint la Manche à l'ouest de Dieppe (Fécamp, Veules-les-Roses).
  • 17 juin 1940 - Rommel atteint la banlieue sud de Cherbourg.
  • 19 juin 1940 - La garnison de Cherbourg se rend à Rommel.
  • 25 juin 1940 - Les combats se terminent pour 7e Panzerdivision en France.


La division reçoit le surnom de Gespensterdivision (division fantôme) qu'elle gardera jusqu'à la fin de la guerre parce que sa rapidité de manœuvre et ses déplacements sur de grandes distances ne permettaient pas à l'ennemi de localiser la division, mais c'était également le cas pour le Haut Commandement allemand. Rommel évaluait l'importance d'être avec ses hommes et de les commander depuis la ligne de front, quitte parfois à être coupé des communications avec le Haut Commandement s'il ne souhaitait pas être perturbé, son sentiment était qu'il était préférable d'agir d'abord et tout expliquer plus tard. Rommel a été critiqué sur ses manières d'agir qui étaient en dehors des usages militaires. Rommel a décrit la campagne française, dans ses lettres à son épouse comme « un voyage éclair en France ».
À la fin de la campagne, elle reste en France jusqu'au printemps 1941 comme force d'occupation. Puis elle retourne en Allemagne se réorganiser avant de participer en juin 1941 à l'opération Barbarossa au sein du Groupe d'armées centre.