La commande d’un chasseur de chars lourd dont la conception devait être basée sur le canon PaK 43 de 88 mm
et le châssis du char Panther fut passée à la fin de 1942 sous le nom
d’inventaire SdKfz 173. La production commença début 1944 et c’est à ce
moment qu'Adolf Hitler lui donna le nom « Jagdpanther ».
Le Jagpanther récupère le châssis du Panzer V et son excellente
suspension à barre de torsion. Pour faciliter son entretien comme sa
manutention,,le 8,8cm Pak 43/3 doté d’un tube monobloc est remplacé par
un tube en deux section désigné 8,8cm Pak43/4. Cette dernière
appellation n’est pas reprise par toutes les sources, et certaines
considèrent que l’arme ne change pas de référence. Le tube en deux
parties permet aux mécaniciens de remplacer le morceau le plus usé, d’où
un gain de temps lors de l’entretien. De plus, le 8,8cm Pak 43/4 est
aussi plus simple à usiner, car la fabrication d’une pièce monobloc de 6
248 mm de long est un exploit industriel. Ce changement intervient fin
avril 1944, mais les stocks d’anciens tubes sont progressivement écoulés
avant que la nouvelle version ne prenne définitivement sa place, ce qui
explique que, jusqu’à fin octobre des modèles tardifs soient encore
équipés de la version monobloc. Deux types de frein de bouches existent.
Mesurant 530 mm de long, d’un diamètre de 295 mm et pesant 60 kg , le
Mündungsbremse original est le même que celui qui équipe les 8,8cm
KwK.36 et 8,8cm Pak 43/2. A partir de juin 19+44, il est remplacé par un
modèle plus compact conçu pour le 8,8cmPak 43/41. L’
Einheitsmündungsbremse mesure 440 mm de long, 230 mm de diamètre et pèse
seulement 25 kg. Cette greffe nécessite de modifier les contrepoids
internes.
D’autres différences existent, comme l’installation d’amortisseurs de recul d’une capacité de 6 litres contre 5,1 litres. Le masque de canon, soudé, est remplacé en septembre 1944 par un modèle vissé par huit boulons de grandes dimensions. En octobre, un modèle au profil légèrement différent est installé. Toutes ces modifications sont mises en place progressivement en fonction de la disponibilité des pièces. En plus de la mitrailleuse MG-34 de caisse, la casemate des premiers Jagdpanther est percée de cinq fentes permettent le tir d’armes individuelles. Tout en compliquant la production , ces orifices affaiblissent la résistance structurelle du blindage. Une arme de défense rapprochée est alors montée sur le toit de la superstructure. Ce lance-grenade de 90mm est actionné depuis l’intérieur de l’engin et doit permettre de tenir l’infanterie adverse à distance. Faute de disponibilité, le Nahverteidigungswaffen ne sont pas systématiquement installés, et , avant juin 1944, bien peu d’engins en sont équipés. Lorsque l’arme n’est pas montée, l’ouverture de sortie dans le toit est occultée par une plaque circulaire maintenue en place par quatre boulons.
D’autres différences existent, comme l’installation d’amortisseurs de recul d’une capacité de 6 litres contre 5,1 litres. Le masque de canon, soudé, est remplacé en septembre 1944 par un modèle vissé par huit boulons de grandes dimensions. En octobre, un modèle au profil légèrement différent est installé. Toutes ces modifications sont mises en place progressivement en fonction de la disponibilité des pièces. En plus de la mitrailleuse MG-34 de caisse, la casemate des premiers Jagdpanther est percée de cinq fentes permettent le tir d’armes individuelles. Tout en compliquant la production , ces orifices affaiblissent la résistance structurelle du blindage. Une arme de défense rapprochée est alors montée sur le toit de la superstructure. Ce lance-grenade de 90mm est actionné depuis l’intérieur de l’engin et doit permettre de tenir l’infanterie adverse à distance. Faute de disponibilité, le Nahverteidigungswaffen ne sont pas systématiquement installés, et , avant juin 1944, bien peu d’engins en sont équipés. Lorsque l’arme n’est pas montée, l’ouverture de sortie dans le toit est occultée par une plaque circulaire maintenue en place par quatre boulons.
392 Jagdpanther furent construits en 1944 et 1945. Ils étaient attribués aux bataillons de chars lourds et servirent essentiellement sur le front de l'Est.
Néanmoins, un nombre significatif d’exemplaires furent concentrés à
l’Ouest pour les besoins de l’offensive de décembre 1944 en Ardenne. Les Alliés furent confrontés au Jagdpanther pour la première fois à la fin de la bataille de Normandie lorsque la 654e schwere Panzerjäger-Abteilung en déploya douze contre des unités britanniques.