lundi 30 décembre 2019

PANZER IV nmr 635 de la 6./ss-Pz.Rgt.12 de la 12eme SS PZ.Div en Normandie - juin 1944


Le Panzer I/V nmr 635:

Division formée en juin 1943 et composée de soldats issus des Jeunesses hitlériennes (la plupart nés en 1926), encadrés par des officiers et sous-officiers provenant de la 1.SS "Leibstandarte SS Adolf Hitler" et qui ont combattu sur le front de l'Est (65% des effectifs de la division sont âgés de 17 et 18 ans). Début juin, elle compte 20 540 hommes dont 520 officiers, 2 383 sous-officiers et 17 637 hommes du rang.
II Panzer Abteilung (×101 Panzer IV) (FPN 58696)
Stubaf Karl-Heinz Prinz (KIA 14.08.1944)
5 Kompanie : Ostuf Helmut Bando (KIA 27.06.1944)
6 Kompanie : Hstuf Ludwig Ruckdeschel
7 Kompanie : Hstuf Heinrich Bräcker
8 Kompanie : Ostuf Hans Siegel
9 Kompanie : Ostuf Buettner
Werkstattkompanie (atelier) : Hstuf Karl Müller


         La division est placée en réserve en France au printemps 1944. Elle engage ses premiers combats au soir du 6 juin dans les environs de Caen, et subit des pertes importantes lors des combats en Normandie. entre juin  et août 1944. Leur bravoure au combat et leur forte valeur combative ne doivent pas faire oublier les crimes de guerre que ses soldats ont commis, notamment à l'Abbaye d'Ardenne où des soldats canadiens furent exécutés par des SS du 25.Pz.Grenadier Regiment.
         La division combattra dans les Ardennes, puis en Hongrie face aux Soviétiques en février 1945, et enfin à Vienne où elle se rendra aux Américains.

















Le débuta avec l'opération Overlord la libération de la Normandie par les Alliés. La 12e Panzerdivision SS Hitlerjugend était alors, avec la 21e Panzerdivision, l'unité de réserve blindée stationnée le plus près des plages du débarquement. Mais à la suite des bombardements aériens intensifs dans cette zone, elle ne put engager le combat que vers 22 h près d'Évrecy.
Le 7 juin, la 21e Panzerdivision et la division Hitlerjugend lancent une contre-offensive qui barre aux Britanniques et aux Canadiens la route de Caen. La Hitlerjugend bloque ensuite l'offensive britannique vers Cuverville et Démouville. Le 8 juin, le 26e régiment Panzergrenadiers SS, sous le commandement du SS-Obersturmbannführer Wilhelm Mohnke, atteignit sa position à l'ouest de la troupe de Meyer. Le régiment fonça en direction de Norrey-en-Bessin et occupa ce village d'importance stratégique. Dans le même temps, des éléments de la division sous le commandement de Kurt Meyer massacrent des prisonniers de guerre canadiens à l'abbaye d'Ardenne.
Le 14 juin la Royal Navy ouvrit le feu sur le PC de la division, situé à Venoix, et son commandant Fritz Witt fut tué. Il fut alors remplacé par Kurt Meyer qui, à l'âge de 33 ans, devint le plus jeune commandant d'une division de la Seconde Guerre mondiale.
Au cours du mois de juin, 178 prisonniers et des dizaines de civils sont assassinés par des membres de la division Hitlerjugend, qui « brilla par sa barbarie ». Meyer fut condamné pour crimes de guerre par la suite car il avait ordonné à ses unités de ne pas faire de prisonniers. La division se trouve ensuite engagée lors de l'Opération Epsom.
Durant les trois premières semaines de la bataille, la division détruit 23 blindés alliés en combat rapproché.
La division reçut ensuite l'ordre de reprendre Caen dans les quatre semaines suivantes, alors qu'elle avait des effectifs moindres que l'ennemi et qu'elle ne pouvait compter sur aucun soutien aérien. Durant la première semaine de juillet, la division a subi des pertes importantes, lors des opérations Windsor et Charnwood, et Meyer ignora les ordres qui étaient de tenir une ligne au nord de Caen. Une partie de la division part en direction de Saint-Lô qu'elle a l'ordre de défendre, puis elle se replie en direction du sud et se retrouve coincée dans la poche de Falaise.
Le , la patrouille blindée de l'Obersturmführer Walter Hauck est anéantie lors de combats dans la plaine de Caen. Hauck est capturé mais parvient à s'échapper.
Durant la bataille de Normandie, les pertes de la division Hitlerjugend atteignent 31 % de son effectif, soit 8 000 hommes. Si ce taux est important, parmi les 36 divisions de la Wehrmacht, de la Luftwaffe et de la Waffen SS engagées sur ce front, 14 divisions, dont aucune n'appartient à la Waffen SS, ont des taux de pertes dépassant 50 % de leur effectif, voire 100 % de celui-ci pour la 709e division d'infanterie












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