Le SdKfz 250 (Sonderkraftfahrzeug 250) était un half-track blindé léger, ressemblant au plus grand SdKfz 251, utilisé par la Wehrmacht
au cours de la Seconde Guerre mondiale. Vus de face, les deux véhicules
se ressemblaient beaucoup et étaient difficiles à distinguer. Le 250
avait quatre axes de roues en contact avec le sol alors que le 251 en
avait six ; le 250 ne pouvait emporter qu'une tonne de charge quand le
251 pouvait emporter une charge de trois tonnes ; enfin le 250
transportait 6 hommes tandis que le 251 pouvait emmener 12 hommes,
conducteurs compris.
SdKfz 250/9 leichter Schützenpanzerwagen (2 cm)
Comparés aux half-tracks produits par les Américains au cours du même conflit,
les véhicules de la série SdKfz étaient moins mobiles et avec des roues
avant dépourvues de traction. Toutefois, ses chaînes faisaient du SdKfz
250 un véhicule beaucoup plus mobile que les véhicules blindés qu’il
remplaçait et il s’agissait d’un véhicule populaire. La plupart des
modèles ne disposaient pas d’une protection sur le haut et ne
disposaient que d’une porte d’accès sur l’arrière.
Le véhicule fut utilisé dans une grande diversité de rôles tout au long de la Seconde Guerre mondiale.
Le transporteur de troupes de base était utilisé comme un transport de
troupes blindé pour les unités de reconnaissance, transportant des
sections d’éclaireurs. Sur la version de base, étaient habituellement
montées une ou deux mitrailleuses MG34. Par la suite, d’autres variantes du véhicule furent pourvues de canons de 20 mm, 37 mm et même de 75 mm pour soutenir les SdKfz plus légèrement armés (voir ci-dessous).
Plusieurs versions destinées à des usages particuliers furent
mises en service au début de la guerre. Le 250/3 et le 250/5 étaient des
véhicules de commandement, disposant de moins de sièges mais équipés de
radios à longue portée. Ces véhicules étaient utilisés par les
commandants de bataillons ou des officiers d’un rang supérieur comme
véhicules de commandement personnel, le plus célèbre étant le 250/3
utilisé par Erwin Rommel au cours de la guerre du désert.
Les premières versions étaient pourvues de grandes antennes en
« cadre de lit » facilement repérables de loin ce qui les rendait
vulnérables au tir d’artillerie. Sur les versions plus tardives, ce type d’antenne fut abandonné pour être remplacé par une antenne fouet.
La version SdKfz 253 était entièrement fermée et était utilisée par les observateurs d’artillerie avancés pour accompagner les chars ou des unités d’infanterie mécanisée.
La version initiale disposait d’une caisse blindée constituée de
plaques accolées sur de multiples angles et à de multiples inclinaisons,
ce qui donnait une bonne protection contre les armes légères, mais ce
qui rendait cette version à la fois chère à assembler et assez étriquée.
La seconde version mise en production (neue art ou nouvelle version)
apparut fin 1943 et était fortement simplifiée en vue d’en accélérer
l’assemblage. Dans les deux versions, le blindage ne pouvait arrêter que
les tirs d’armes légères et les petits éclats d’artillerie. En
revanche, les tirs de mitrailleuses lourdes, de canons anti-chars ou
quasiment tous les canons de chars pouvaient pénétrer le blindage du
SdKfz à longue distance.
Versions
- SdKfz 250/1 leichter Schützenpanzerwagen : Transporteur de troupes standard.
- SdKfz 250/2 leichter Fernsprechpanzerwagen : Pourvu d’un équipement de pose de câble
- SdKfz 250/3 leichter Funkpanzerwagen : Véhicule de commandement, pourvu d’un équipement radio et d’une antenne aérienne en cadre de lit
- SdKfz 250/4 :
- SdKfz 250/4 leichter Truppenluftschützenpanzerwagen: Version antiaérienne équipée d’une double mitrailleuse MG34. Cette version ne fut jamais mise en production.
- SdKfz 250/4 leichter Beobachtungspanzerwagen : Véhicule d’observation pour un détachement de Sturmgeschütze.
- SdKfz 250/5 leichter Beobachtungspanzerwagen: Version de commandement avec équipement radio supplémentaire
- SdKfz 250/6 leichter Schützenpanzerwagen : Transporteur de munitions pour canons d’assaut
- SdKfz 250/6 Ausf. A : transportait 70 obus destinés au canon StuK 37 L/24 de 75 mm
- SdKfz 250/6 Ausf. B : transportait 60 obus destinés au canon StuK 40 L/48 de 75 mm
- SdKfz 250/7:
- SdKfz 250/7 leichter Schützenpanzerwagen (schwerer Granatwerfer) : Équipé d’un mortier de 80 mm
- SdKfz 250/7 leichter Schützenpanzerwagen (Munitionsfahrzeug): Transporteur de munitions, transportait 60 obus destinés au mortier de 80 mm
- SdKfz 250/8 leichter Schützenpanzerwagen (7,5 cm) : Version de support d’infanterie armée d’un canon KwK 37 L/24 de 75 mm et d’une mitrailleuse MG34
- SdKfz 250/9 leichter Schützenpanzerwagen (2 cm): Version de reconnaissance équipée d’un canon à haute cadence de tir KwK 38 de 20 mm avec une mitrailleuse coaxiale MG34 ou MG42 dans une tourelle basse, à dessus découvert, identique à la voiture blindée SdKfz 222 ou SdKfz 234/1
- SdKfz 250/10 leichter Schützenpanzerwagen (3,7 cm PaK) : Véhicule de chef de patrouille de reconnaissance équipé d’un canon PaK 35/36 de 37 mm. Il s’agit du même canon que celui qui était utilisé en tant que modèle tracté au début de la guerre. Il ne disposait en principe pas d’un bouclier de protection et s’il en avait un, il s’agissait d’un petit.
- SdKfz 250/11 leichter Schützenpanzerwagen (schwere Panzerbüchse 41) : Véhicule équipé du canon anti-char sPzB 41 de 28 mm et d’une mitrailleuse MG34.
- SdKfz 250/12 leichter Messtruppanzerwagen : Véhicule d’observation d’artillerie.
- SdKfz 252 leichter gepanzerter Munitionskraftwagen : transporteur de munitions pour Sturmgeschütz
- SdKfz 253 leichter gepanzerter Beobachtungskraftwagen : Véhicule d’observation avancée d’artillerie, équipé d’une caisse complètement fermée et de radios d’artillerie.
Volkswagen Schwimmwagen
Créé par l'ingénieur Ferdinand Porsche, le VW 166 Schwimmwagen est une voiture amphibie montée sur des éléments mécaniques issus de la Volkswagen Coccinelle.
Des réducteurs de roues augmentent la garde au sol et le couple de
propulsion, et une prise de force transmet le mouvement au différentiel
du train avant, donnant la capacité 4 x 4 en première et marche arrière
seulement. Les différentiels sont du type auto-bloquant à galets.
Ce train de roulement et cette transmission ont été aussi installés sur les carrosseries de Kübelwagen et de « Coccinelle » (« Kommandeurwagen »).
Une hélice relevable, connectée au moteur lorsqu'elle est en
position basse, permet la propulsion dans l'eau, en marche avant
seulement.
Le Schwimmwagen était particulièrement bien adapté au front
russe, où les chemins étaient trop boueux pour être accessibles à
d'autres véhicules.
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