dimanche 20 janvier 2019

Sd Kfz 7/2 Flak 37 de la 25e Panzerdivision sur l'Oder en janvier 1945


Le SdKfz 7 (Sonderkraftfahrzeug 7) était une autochenille (halftrack en anglais) à usage militaire utilisé au cours de la Seconde Guerre mondiale par la Wehrmacht. 

Le développement du SdKfz 7 remonte à une demande émise en 1934 pour la création d’un half-track de huit tonnes (7,87 tonnes). Le véhicule fit sa première apparition en 1938, et était destiné à servir essentiellement de tracteur pour le canon antiaérien Flak de 88 mm. Il pouvait transporter jusqu’à huit hommes et une importante quantité de matériel, ainsi que tracter jusqu’à 8 000 kg. En général, il était équipé d’un treuil. Il fut généralement considéré comme très utile. 


Il fut également aménagé comme plateforme pour certaines armes, ce qui fut particulièrement réussi avec des armes antiaériennes (SdKfz 7/1 et SdKfz 7/2). Ces engins furent également utilisés comme véhicules d’observation et de commandement pour les batteries de V2 (Vergeltungswaffe 2) (Feuerleitpanzer auf Zugkraftwagen 8t). Ils ont fait l’admiration même de leurs ennemis. Les Britanniques, notamment, s’efforcèrent de réaliser des copies exactes de véhicules capturés et certains véhicules furent pris en service après la Seconde Guerre mondiale. 

Modeles:
 SdKfz 7 Autochenille SdKfz de base
SdKfz 7/1 SdKfz armé d’un canon Flakvierling 38 L/112.5 de 20 mm
SdKfz 7/2 SdKfz 7 armé d’un canon Flak 37 L/98 de 37 mm.
Feuerleitpanzer auf Zugkraftwagen 8t 
Poste d’observation et de commandement pour les lancements de fusées V2.

Canon:
Le 3,7 cm Flak 43 a été une innovation radicale par rapport aux modèles précédents. Une nouvelle culasse à gaz a augmenté la cadence de tir de 150 coups par minute. Il pesait alors que 1 250 kg en ordre de bataille et 2 000 kg en ordre de marche.
Ce nouveau modèle a également été produit en version double 3,7 cm Flakwilling 43. Cependant, il fut considéré comme trop encombrant et lourd.
Beaucoup de Flak 37 ont été montés sur le SdKfz 7 ou encore le Wehrmachtschlepper. Le Flak 43, exclusivement utilisé en tant que canon automoteur, ont été montés sur des Panzerkampfwagen IV transformés, sur des Flakpanzer IV et plus tard des Ostwind .
La production à grande échelle n'a commencé qu'en 1944 et quelques 7 216 unités avaient été produites à la fin de la guerre (Flakwilling inclus, compté comme deux canons).

La 25e Panzerdivision a été créée le à Eberswalde en Allemagne puis transférée en Norvège pour être renforcée avec des éléments de la garnison d'Oslo: la Panzerabteilung zur besonderer Verwendung 40. En , la division est renforcée et en , elle est finalement définie comme une division blindée. Elle est transférée en France sur les ordres de l'inspecteur-général des troupes blindées, Heinz Guderian comme une unité de renfort pour l'invasion hypothétique des alliés en France. Paradoxalement, elle n'a jamais servi sur le front occidental.
La qualité de l'équipement était variée, puisque le régiment de Panzer reçut des chars français dépassés : Renault R35, Hotchkiss H39 et B1 bis, ainsi que des chars allemands modernes Panzer IV (une compagnie) et Tiger (une compagnie). Le régiment d'artillerie avait des pièces d'artillerie moderne, mais de la taille d'un bataillon. Le bataillon de reconnaissance n'avait pas de voitures blindées et a été entièrement composé de motocyclettes.
La division a été transférée sur le front de l'Est, malgré l'opposition de Guderian. Elle est alors rattachée à la 4e armée de Panzer (4. Panzerarmee) (Groupe d'armées Nord Ukraine) et participe à de violents combats à Jytomyr den . La 25e Panzerdivision est écrasée à proximité de Kamianets-Podilskyi sur la rivière Dniestr au cours de sa retraite (printemps 1944).
À l'été 1944, les restes de la division sont rejoints par des unités de la garnison du Danemark et la division est réactivée au Danemark et en France. À ce moment, la Wehrmacht aux abois n'a pu lever qu'un semblant de Panzerdivision pour être réorganisée en kampfgruppe. La formation est envoyée pour combattre l'Armée rouge et elle combat pour la défense des points de passage de la Vistule. Certaines parties de la division ont également participé à la répression de l'Insurrection de Varsovie. Elle subit de lourdes pertes pendant la retraite de l'Oder en .
Pendant l'hiver de 1945, la division est réduite à la taille d'un régiment. À la fin et , elle est engagée, au sein du Groupe d'armées Ostmark, dans la défense de l'Autriche où elle a été presque complètement détruite. Puis elle se rend aux forces soviétiques


























Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire